| titre original | "Heaven Can Wait" |
| année de production | 1943 |
| réalisation | Ernst Lubitsch |
| scénario | Samson Raphaelson, d'après la pièce de Leslie Bush-Fekete |
| photographie | Edward Cronjager |
| musique | Alfred Newman (et Cyril J. Mockridge, non crédité) |
| production | Ernst Lubitsch (non crédité) |
| interprétation | Gene Tierney, Don Ameche, Charles Coburn, Marjorie Main, Laird Cregar, Spring Byington, Allyn Joslyn, Eugene Pallette, Signe Hasso, Louis Calhern |
| rien à voir avec | "Le ciel peut attendre" de Warren Beatty, 1978 |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Lubitsch à l'apogée de son art, un art tout de cynisme et de raffinement, exaltant la vie et le bonheur. Van Cleeve était certes épicurien, mais son existence fut, sans qu'il s'en aperçoive, vouée aussi au bonheur de ceux qu'il aimait. Le cynisme se fait attendrissement et le diable (bon diable) doit laisser partir une proie qu'il n'entendait guère disputer au ciel. On saluera la beauté des décors et la qualité des couleurs qui renforcent encore l'enchantement provoqué par ce chef-d'œuvre.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Portrait d'un séducteur impénitent et des femmes de sa vie. À la fois drôle et bouleversant, le testament d'Ernst Lubitsch.
Citation dans la littérature française
« L'après-midi, après avoir dormi quelques heures, je l'accompagnais souvent au petit cinéma de la rue Christine qui diffusait de vieux chefs-d'œuvre dont elle n'avait jamais entendu parler, mais qu'elle découvrait avec émerveillement : Le ciel peut attendre, Sept ans de réflexion, The Shop Around the Corner... » Extrait du roman "La Fille de papier" de Guillaume Musso, 2010
Le générique du "Ciel peut attendre"
La chronique de Gilles Penso