« I've never prized safety, Erich, either for myself or my children. I prized courage. »
titre original | "The Mortal Storm" |
année de production | 1940 |
réalisation | Frank Borzage |
scénario | Claudine West, Hans Rameau et George Froeschel, d'après le roman "La Tempête mortelle" de Phyllis Bottome (1937) |
photographie | William H. Daniels |
musique | Edward Kane |
production | Frank Borzage et Victor Saville (non crédités) |
interprétation | Margaret Sullavan, James Stewart, Robert Young, Frank Morgan, Robert Stack, Bonita Granville, Irene Rich, William T. Orr, Maria Ouspenskaya, Gene Reynolds |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Chef-d'œuvre majeur, ce mélodrame nous fait vivre la montée du nazisme dans une petite ville non loin de l'Autriche. Le film est un réquisitoire antinazi ainsi qu'une dure plaidoirie contre tous ceux qui utilisent la parole et les actes comme des instruments diaboliques de séduction pour légitimer des théories pernicieuses et sanguinaires, basées sur la haine, l'intolérance et la cruauté. À cela, Borzage ne répondra pas par la vengeance mais par la grandeur d'âme et, à travers des personnages qui lui sont chers, par des armes qui ont fait la force d'un certain cinéma américain : la tolérance, l'amour d'une mère, l'absence de haine, la sensibilité et les sentiments, la sérénité et la force d'être du bon côté [...] À la suite de ce film, Goebbels interdira toute œuvre de la MGM sur le territoire allemand. Inédit, sauf à la télévision.
Retrouvailles
"La Tempête qui tue" marque les retrouvailles des acteurs Margaret Sullavan, James Stewart et Frank Morgan après leurs prestations dans "Rendez-vous" (1940), sorti six mois plus tôt. Avant "La Tempête qui tue" et "Rendez-vous", Sullavan et Stewart avaient déjà joué ensemble à deux reprises, dans "Épreuves" d'Edward H. Griffith (1936) et "L'Ange impur" de H.C. Potter (1938).
Le titre original du film
Il fait référence aux paroles du narrateur au tout début du film, qui dit : « The tale we are about to tell is of the mortal storm in which man finds himself today. »