« Hill House had stood for 90 years and might stand for 90 more. »
titre original | "The Haunting" |
année de production | 1963 |
réalisation | Robert Wise |
scénario | Nelson Gidding, d'après le roman "The Haunting of Hill House" de Shirley Jackson (1959) |
photographie | Davis Boulton |
musique | Humphrey Searle |
interprétation | Julie Harris, Claire Bloom, Richard Johnson, Russ Tamblyn, Lois Maxwell |
version suivante | "Hantise" ("The Haunting"), Jan de Bont, 1999, États-Unis |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Œuvre fascinante et effrayante, "La Maison du diable" mérite le terme pourtant galvaudé de chef-d'œuvre. Rarement dans l'histoire du fantastique, la peur aura eu un visage aussi présent que réel et, paradoxalement, aussi invisible que polymorphe. Robert Wise s'est attaché à faire une description infaillible de cette approche empirique du mal et nous laisse, à la fin du film, devant un trou béant causé par le refus de conclure de quelque manière que ce soit. Et cette fin, après cent quinze minutes d'errance dans les décors splendidement baroques et maléfiques de la demeure, cette fin est la conclusion la plus cauchemardesque que l'on pouvait donner à cette œuvre adulte.
Le générique de "La Maison du diable"
La chronique de Gilles Penso