titre original | "The Great Escape" |
année de production | 1963 |
réalisation | John Sturges |
scénario | James Clavell et W.R. Burnett, d'après le récit éponyme de Paul Brickhill (1950) |
photographie | Daniel L. Fapp |
musique | Elmer Bernstein |
production | John Sturges |
interprétation | Steve McQueen, James Garner, Richard Attenborough, Charles Bronson, Donald Pleasence, James Coburn |
rien à voir avec | "La Grande Évasion" ("High Sierra") de Raoul Walsh, 1940 |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Énorme succès pour ce film riche en morceaux de bravoure (l'évasion par le tunnel, McQueen sur sa moto) qui reprend certains thèmes de "La Grande Illusion" en plus spectaculaire mais avec moins de profondeur.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Des prisonniers de guerre à l'allure florissante passent leur temps à s'évader sous le nez de geôliers obtus. John Sturges prétend être réaliste, voire grave, mais reste au niveau du divertissement invraisemblable. Un des gros succès commerciaux de 1963.
Postérité du film
• Les films d'animation "Chicken Run" (2000) et "Toy Story 3" (2010) s'inspirent du film pour le concept de l'évasion.
• Dans "Once Upon a Time… in Hollywood" (2019), lorsque le personnage de Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) confie avoir figuré sur la short list des acteurs retenus par John Sturges pour jouer dans "La Grande Évasion", une brève parenthèse le voit endosser le rôle du capitaine Virgil Hilts en lieu et place de Steve McQueen.
Référence dans la littérature française
Le film est cité par Martin Winckler dans son recueil de récits autobiographiques "Légendes" (2002) : « J'ai vu vingt fois La Grande Évasion, qui est pour moi source de jouissance et de chagrin : jouissance née du personnage (dont j'oublie toujours le nom) de Steve McQueen, de son énergie, de sa rébellion, de son obstination ; chagrin lorsque le faussaire aveugle incarné par Donald Pleasance meurt dans les bras de James Garner. [...] Alors même que j'ai toujours eu des sentiments mitigés à son égard, c'est un des rares films dont j'aie acheté la version en DVD. Nos aînés l'ont vu, ils ont été très impressionnés et, comme moi, ils ont beaucoup ri lorsque je les ai emmenés voir Chicken Run, dont les premières séquences sont une chaleureuse parodie du film de Sturges. »



