« One can't stay out of doors all the time. One needs to come in from the cold. »
titre original | "The Spy Who Came in from the Cold" |
année de production | 1965 |
réalisation | Martin Ritt |
scénario | Paul Dehn et Guy Trosper, d'après le roman éponyme de John le Carré (1963) |
photographie | Oswald Morris |
musique | Sol Kaplan |
production | Martin Ritt |
interprétation | Richard Burton, Claire Bloom, Oskar Werner, Sam Wanamaker, Rupert Davies, Cyril Cusack, Peter van Eyck, Bernard Lee |
récompense | Prix Edgar Allan Poe pour Paul Dehn et Guy Trosper |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Une bonne adaptation de le Carré. Le film eut un gros succès à l'époque, mais paraît aujourd'hui trop glacé. Cet anti-James Bond a moins tenu le coup que son repoussoir.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Les espions démythifiés, ou l'anti-James Bond. Martin Ritt adapte fidèlement le roman de John le Carré qui révolutionna le genre. Une vision sombre et sans concessions.
Du roman à l'écran
"L'Espion qui venait du froid" est la première adaptation cinématographique d'un roman de l'écrivain britannique John le Carré (1931-2020). Suivront "M.15 demande protection" ("The Deadly Affair") en 1967, "Le Miroir aux espions" ("The Looking Glass War") en 1969, "La Petite Fille au tambour" ("The Little Drummer Girl") en 1984, "La Maison Russie" en 1990, "Le Tailleur de Panama" (The Tailor of Panama) en 2001, "The Constant Gardener" en 2005, "La Taupe" ("Tinker, Tailor, Soldier, Spy") en 2011, "Un homme très recherché" en 2014 et "Un traître idéal" ("Our Kind of Traitor") en 2016.
La critique de Bertrand Mathieux