Joe Morgenstern est connu entre autres pour s'être fait convaincre par sa comparse du New Yorker Pauline Kael de revoir "Bonnie and Clyde", qu'il avait qualifié à sa sortie de « film sordide pour crétins », et pour avoir, une semaine plus tard, écrit un article revenant sur son appréciation initiale.
Lors de la sortie de "La Horde sauvage", Joe Morgenstern écrivait : « Un fleuve de sang coule entre ce que ce film aspire à être et ce qu'il est en réalité [...] ces tueries par centaines ne nous apportent rien. » Cette critique rejoignait celles d'Arthur Knight dans Saturday Review (« Dégoûtant ») et Judith Crist dans New York (« Le plus répugnant étalage de boucherie que je me rappelle avoir vu au cinéma »). Autant d'attaques caractéristiques de l'incompréhension face à une utilisation nouvelle de la violence graphique, dans le prolongement du "Bonnie and Clyde" d'Arthur Penn.