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"Henry, portrait d'un serial killer"

He's not Freddy. He's not Jason. He's real.

Henry portrait d'un serial killer - affiche

titre original "Henry: Portrait of a Serial Killer"
année de production 1986
réalisation John McNaughton
scénario Richard Fire et John McNaughton
interprétation Michael Rooker, Tom Towles, Tracy Arnold
 
récompenses • Grand prix au festival international du film de Porto (Fantasporto) 1991
• Prix du meilleur film au festival international du film de Catalogne 1990
• Prix du meilleur réalisateur au festival international du film de Catalogne 1990
• Corbeau d'argent au festival international du film fantastique de Bruxelles 1991

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Le film débute par un très lent travelling arrière (partant du gros plan d'une herbe folle pour découvrir un corps de femme assassinée) et se clôt de même (partant d'une valise ensanglantée pour découvrir Henry s'éloignant). Il se contente ainsi de montrer, tout simplement, sans mise en scène tapageuse, sans dialogue explicatif, dans un style proche du reportage, avec une image granuleuse et des cadrages approximatifs. Henry n'est ni sympathique ni antipathique. C'est un psychopathe "ordinaire" qui tue en "un acte nécessaire, indispensable à son équilibre". Ce monstre est un homme comme tant d'autres ; qu'il puisse exister fait froid dans le dos et le film n'est qu'une froide plongée au sein d'un dérèglement meurtrier.

La sortie du film sur les écrans

Bien que terminé en 1986, "Henry, portrait d'un serial killer" n'a pu bénéficier d'une distribution américaine sur grand écran que quatre ans plus tard. Ceci explique que les récompenses obtenues aux festivals internationaux du film de Sitges, Porto et Bruxelles l'aient été lors des éditions tenues en 1990 et 1991 seulement.

Affiche française de "Henry, portrait d'un serial killer"
Affiche japonaise de "Henry, portrait d'un serial killer"
Henry portrait d'un serial killer
Affiche alternative du film © Matt Ryan Tobin
FilmsFantastiques.com, L'Encyclopédie du Cinéma Fantastique
La chronique de Gilles Penso