titre original | "Hammett" |
année de production | 1982 |
réalisation | Wim Wenders |
scénario | d'après le livre de Joe Gores |
photographie | Joseph F. Biroc |
musique | John Barry |
interprétation | Frederic Forrest, Peter Boyle, Jack Nance |
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Wim Wenders, contrarié par son producteur Francis Coppola et brimé par le studio (le film est une production Orion-Zoetrope-Warner Bros.), signe là une œuvre décorative et relativement impersonnelle, agréable à regarder mais languissante, où l'on cherche en vain le centre, la dynamique. Le film fut tourné deux fois. Après dix semaines en extérieurs, Coppola, mécontent, fit retourner la plus grande partie en studio (selon Wim Wenders, « il reste plus de 30 % et moins de la moitié du premier tournage dans la version définitive »).
Dashiell Hammett et le cinéma américain
Le cinéma américain s'est surtout emparé des romans de l'écrivain pour les porter à l'écran, en particulier "Le Faucon de Malte", adapté à plusieurs reprises depuis sa parution en 1930, dont une fois par John Huston en 1941 avec "Le Faucon maltais". On peut également citer le film "Miller's Crossing", dont le scénario est inspiré de "La Moisson rouge" (1929).
Le cinéma américain s'est par ailleurs intéressé à l'écrivain lui-même, lui rendant hommage avec "Hammett", donc, et relatant par ailleurs un épisode de sa relation avec Lillian Hellman dans le film "Julia" (avec Jason Robards dans le rôle).