« Money isn't everything, Jett. – Not when you've got it. »
| titre original | "Giant" |
| année de production | 1956 |
| réalisation | George Stevens |
| scénario | Fred Guiol et Ivan Moffat, d'après le roman "Giant" d'Edna Ferber (1952) |
| photographie | William C. Mellor |
| musique | Dimitri Tiomkin |
| production | Henry Ginsberg et George Stevens |
| interprétation | Elizabeth Taylor, Rock Hudson, James Dean, Carroll Baker, Jane Withers, Chill Wills, Mercedes McCambridge, Dennis Hopper, Sal Mineo, Rod Taylor |
| récompense | Oscar du meilleur réalisateur |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Adaptation d'un roman-fleuve d'Edna Ferber et lui-même film-fleuve, pourvu d'un énorme budget (il rapporta d'ailleurs 12 millions de dollars), servi par une distribution éclatante, préfigurant "Dallas", "Géant" n'en suscite pas moins une forte déception par son côté racoleur, ses bons sentiments et son tintamarre musical. Il ne survit que grâce à James Dean.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Andrew Sarris a défini lapidairement Stevens comme un réalisateur mineur aux vertus majeures avant "Une place au soleil", et l'inverse après [...] "Géant", troisième volet de sa trilogie américaine, n'a pas la cohésion de "L'Homme des vallées perdues" et s'éparpille en moments très inégaux ; on y retrouve surtout la tendance assez désagréable de Stevens à gonfler une scène pour la rendre archétypale (ainsi pour la grande bagarre de Rock Hudson, aussi fracassante que celle de "L'Homme des vallées perdues", où les coups de poing retentissent comme des détonations et où l'on se frappe interminablement).
Le dernier film de
"Géant" est le troisième et dernier film où apparaît James Dean, après "À l'est d'Eden" (1955) et "La Fureur de vivre" (1955 également). Il se tua peu de temps après la fin du tournage au volant de sa toute nouvelle Porsche 550 Spyder le 30 septembre 1955, sur une route de Californie. La post-synchronisation du film n'étant pas encore achevée, la voix de James Dean dut être doublée, dans quelques scènes, par celle de l'acteur Nick Adams.
