« The Empire State Building is the closest thing to heaven in this city. »
| titre original | "An Affair to Remember" |
| année de production | 1957 |
| réalisation | Leo McCarey |
| scénario | Delmer Daves et Leo McCarey |
| photographie | Milton R. Krasner |
| musique | Hugo Friedhofer |
| production | Jerry Wald |
| interprétation | Cary Grant, Deborah Kerr, Richard Denning, Neva Patterson, Cathleen Nesbitt, Robert Q. Lewis, Charles Watts, Fortunio Bonanova |
| version précédente | "Elle et lui" ("Love Affair") de Leo McCarey, 1939, États-Unis |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
[...] une merveille de romantisme pur, un mélodrame tout en finesse, retenue, douceur et beauté. À l'image du magnifique châle que la grand-mère lègue à Terry, cette œuvre est une véritable broderie où le scénario, la caméra, la musique et la photo ne font qu'un et se trouvent sublimés par la prestation brillante de Cary Grant et de Deborah Kerr resplendissante de beauté et de charme. Des scènes d'un charme fou, délicatement colorées, tissées de l'amour même [...]
Pour une cinémathèque idéale
"Elle et lui" fait partie de la liste "100 films pour une cinémathèque idéale" établie en 2008 et éditée en livre par les éditions des Cahiers du cinéma. Il y figure à la 76e place.
Le film dans un autre film
Dans une scène de "The Lineup" où Richard Jaeckel, Eli Wallach et Robert Keith sont en voiture sur California Street, on peut voir la marquise du cinéma The Nob Hill Theatre montrant un double programme avec Cary Grant et Deborah Kerr dans "Elle et lui" et Henry Fonda et Lee J. Cobb dans "Douze hommes en colère", qui sont effectivement restés en salle six semaines d'affilée entre la dernière semaine de septembre et la première semaine de novembre 1957.
Citation dans la littérature française
Dans son roman "Et après..." (2004), l'écrivain Guillaume Musso fait une allusion au film, lorsque son personnage compare sa propre histoire aux grands classiques du romantique : « L'endroit était vraiment magique. Près de l'ascenseur, le fantôme de Cary Grant attendait une Deborah Kerr qui ne viendrait jamais. Plus loin, accoudé à la rambarde, un couple de Japonais s'amusait à imiter Tom Hanks et Meg Ryan dans la dernière scène de Nuits blanches à Seattle. » (extrait du chapitre 4)
