« What I'd like to know is if we're the cat, or the mouse. »
titre original | "And Then There Were None" |
année de production | 1945 |
réalisation | René Clair |
scénario | Dudley Nichols, d'après le roman "Dix petits nègres" d'Agatha Christie (1939) |
photographie | Lucien N. Andriot |
musique | Mario Castelnuovo-Tedesco |
production | René Clair |
interprétation | Barry Fitzgerald, Walter Huston, Louis Hayward, Roland Young, June Duprez, Mischa Auer, C. Aubrey Smith, Judith Anderson, Richard Haydn, Queenie Leonard, Harry Thurston |
récompenses | • Léopard d'or au festival international du film de Locarno 1946 |
• Léopard de la meilleure réalisation au festival international du film de Locarno 1946 | |
versions suivantes | • "Les Dix Petits Indiens" de George Pollock, 1965, Royaume-Uni |
• "Dix Petits Nègres" de Peter Collinson, 1974, Italie/Allemagne/France/Espagne/Royaume-Uni | |
• "Desyat negrityat" de Stanislav Govoroukhine, 1987, Union soviétique | |
• "Ten Little Indians" (parfois titré "Death on Safari") d'Alan Birkinshaw, 1989, Royaume-Uni |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Le suspense est habile même si ce n'est pas le style habituel de René Clair.
Le titre du film
Le titre français est la traduction du titre de la chanson américaine écrite en 1868 par Septimus Winner, "Ten Little Indians", dont la chanson anglaise de 1869 "Ten Little Niggers" est une adaptation.
Le titre original est une référence au dernier vers de ces chansons (« He got married and then there were none » et « He went and hanged himself and then there were none »).
Fin d'une période américaine
"Dix petits Indiens" est la dernière réalisation à Hollywood de René Clair, après les trois longs métrages "La Belle Ensorceleuse" (1941), "Ma femme est une sorcière" (1942) et "C'est arrivé demain" (1944), et le film collectif de 1943 "Et la vie recommence" ("Forever and a Day"). Le metteur en scène quittera les États-Unis en 1946 pour revenir en France, dont il était parti en 1940.