titre original | "Cobra" |
année de production | 1986 |
réalisation | George P. Cosmatos |
scénario | Sylvester Stallone |
production | Golan-Globus |
interprétation | Sylvester Stallone, Brigitte Nielsen |
La chronique de la rédaction
Une énorme partie de rigolade ! (la critique de Pierre)
Ça, c'est vraiment du lourd... En 1986, le couple gagnant de "Rambo II", Cosmatos à la réalisation, Stallone au scénario et à l'acting, se reforme pour un GRAND polar d'action à la "Dirty Harry" : "Cobra". Le résultat est un SOMMET du Stallone années 80.
Le pitch : ça commence par un ouf malade qui arrive dans un supermarché et qui se met à flinguer tout le monde au hasard. Le man prend les survivants en otage et la police est dépassée. Arrive une voiture, qui s'arrête devant le supermarché : gros plan sur le sol au moment ou la portière s'ouvre...une santiag se pose au sol, puis l'autre...la caméra remonte...on découvre le visage de MARION COBRETTI, DIT "LE COBRA", lunettes noires et allumette dans la bouche...
...Stallone se pointe dans le supermarché, trouve un talkie qui fait retentir sa voix dans tout le magasin : « je vais te faire la peau »...Il retrouve le tueur qui tient une bombe et qui hurle « je vais tout faire sauter ! ». Réponse laconique de Stallone : « j'fais pas mes courses ici de toutes façons » et boum, distribution de pruneaux. En sortant du supermarché, un journaliste prend Stallone à parti : « même les criminels ont des libertés, vous n'avez pas le droit ». Stallone prend le journaliste par le col, l'amène devant la civière d'une victime et lui gueule dessus : « tu vas dire ça à sa famille, ok ? »
Pfiou... Ça ne fait que 10 minutes de film, et il en reste encore 75 comme ça avant la fin. Au bout de dix premières minutes comme ça, perso, je me frotte les mains, et je vais chercher des chips et du Coca (zéro).
L'histoire qui suit est encore meilleure. Harassé par ses supérieurs (Scorpio de "Dirty Harry"), mais aidé par son fidèle acolyte (l'ancien coéquipier de Dirty Harry, j'crois qu'on a compris la référence), Cobretti va devoir combattre une secte de fous qui tuent au hasard pour l'avènement d'un "ordre nouveau" (les mecs se réunissent dans un hangar et font des signes bizarres, qui consistent à faire s'entrechoquer deux haches au dessus de leurs têtes - j'me comprends). Au passage, Cobretti va défendre un témoin en danger (l'éblouissante Brigitte Nielsen, grande actrice dans le rôle de "Ingrid", une splendide mannequin éprise de Stallone dans le film et, à l'époque, dans la vie aussi). Il va aussi nous faire écouter certains des tubes les plus ringardissimes des années 80 ("Feel the Heat", on se croirait dans "Boogie Nights").
Bref. Après ses derniers "Rocky Balboa" et "John Rambo", je n'attends qu'une chose, que Stallone revienne avec un nouveau "Marion Cobretti". Ça, ça aurait de la gueule !