titre original | "White Hunter, Black Heart" |
année de production | 1990 |
réalisation | Clint Eastwood |
scénario | Peter Viertel, James Bridges et Burt Kennedy |
photographie | Jack N. Green |
musique | Lennie Niehaus |
montage | Joel Cox |
production | Clint Eastwood |
interprétation | Clint Eastwood, Marisa Berenson |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Inspiré du journal de bord du scénariste d'"African Queen" lors du tournage de ce film par John Huston, ici John Wilson. Intéressant, mais Clint Eastwood n'est vraiment à l'aise que dans les séquences de chasse.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Les péripéties qui précèdent le tournage d'un film en Afrique (en fait, "African Queen" de John Huston, bien qu'il ne soit pas nommé). Clint Eastwood se dirige lui-même dans le rôle du réalisateur quelque peu mégalomane et plus préoccupé de chasse à l'éléphant que de cinéma. D'après le roman de Peter Viertel (1953), qui avait collaboré au scénario d'"African Queen", et co-signe celui de "Chasseur blanc, cœur noir". Cet argument passionnant se révèle être un faux (car trop) bon sujet. S'il évite les pièges de l'hagiographie comme de la démystification facile, Eastwood reste à l'extérieur du personnage, peut-être à cause de la distance inconfortable par rapport au modèle à laquelle il se place (John Wilson est Huston sans l'être tout en l'étant). Très honorable, dans la lignée des entreprises ambitieuses d'Eastwood, le film laisse un peu insatisfait, sans qu'on puisse clairement déceler comment il aurait pu être plus satisfaisant.