titre original | "Bunny Lake Is Missing" |
année de production | 1965 |
réalisation | Otto Preminger |
scénario | John Mortimer et Penelope Mortimer, d'après le roman de Marryam Modell |
photographie | Denys N. Coop |
musique | Paul Glass |
production | Otto Preminger |
interprétation | Laurence Olivier, Carol Lynley, Keir Dullea |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Œuvre très intrigante, "Bunny Lake a disparu" marque le retour de Preminger au film noir treize ans après le remarquable "Un si doux visage". À nouveau, le réalisateur excelle à créer une atmosphère - ici plus angoissante que désespérée - grâce notamment à un judicieux emploi du noir et blanc. Et c'est d'une main ferme que le réalisateur lance sa pauvre héroïne (l'émouvante Carol Lynley dans son meilleur rôle) dans les affres d'une aventure doublement déstabilisante : ou elle est normale et elle est victime d'un complot, ou elle souffre de troubles psychiques et elle s'est inventé cette enfant, ce qui n'est guère plus drôle. Bien des éléments du film font pencher le spectateur pour la seconde thèse : Ann entretiendrait-elle avec son frère des rapports incestueux ? Que cache son passé avant son installation à Londres ? Autant de réponses qui se trouvent dans le film et que nous ne donnerons pas ici. À noter la remarquable interprétation de Laurence Olivier en inspecteur quotidien et abrupt.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Un sujet qu'Otto Preminger voulait réaliser depuis des années. Quelques moments admirables, mais des effets pénibles et une fin discutable.
Le générique de "Bunny Lake a disparu" conçu par Saul Bass
La chronique de Gilles Penso