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"Un si doux visage"

« I don't pretend to know what goes on behind that pretty little face of yours - I don't *want* to. »

Un si doux visage - affiche

titre original "Angel Face"
année de production 1952
réalisation Otto Preminger
scénario Frank S. Nugent et Oscar Millard, d'après une histoire de Chester Erskine ("Murder Story")
photographie Harry Stradling Sr.
musique Dimitri Tiomkin
production Otto Preminger
interprétation Robert Mitchum, Jean Simmons, Mona Freeman, Herbert Marshall, Leon Ames, Barbara O'Neil

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Un très grand film noir d'un sombre romantisme. Dignes de la tragédie grecque, les amours maudites de Frank et de Diana les broieront après avoir semé la mort autour d'eux. Le pis, c'est que le spectateur, qui voit l'action par les yeux de Frank, sait pertinemment que tout finira mal : une fois la machine infernale enclenchée, ni rien ni personne ne peut l'arrêter. D'ailleurs, pourquoi résister ? Comment ne pas se laisser prendre à la pure et gracile beauté de Jean Simmons ? Alors, comme Mitchum, on se laisse emporter, avec une amère volupté, vers l'irrémédiable. Nous servent d'escorte funèbre, dans cette fascinante descente aux enfers, la photo très contrastée de Stradling, la musique un rien dérangeante de Tiomkin et la main très sûre de Preminger.

Affiche française de "Un si doux visage" © René Péron

Un si doux visage - générique