titre original | "Austin Powers in Goldmember" |
année de production | 2002 |
réalisation | Jay Roach |
scénario | Mike Myers et Michael McCullers |
photographie | Peter Deming |
musique | George S. Clinton |
interprétation | Mike Myers, Beyoncé Knowles, Michael York, Robert Wagner, Verne Troyer, Michael Caine |
épisodes précédents | • "Austin Powers", Jay Roach, 1997 |
• "Austin Powers - L'espion qui m'a tirée", Jay Roach, 1999 |
La chronique de Gilles Penso
La critique de Pierre
Bon, c'est la même équipe que les deux premiers films, avec Michael Caine en plus, qui vient jouer le rôle du père d'Austin Powers, à la manière de Sean Connery dans le 3e Indiana Jones ; et globalement, c'est la même chose que les deux épisodes précédents (les gags sont souvent les mêmes - volontairement d'ailleurs, pour créer un effet de continuité dans la blague lourde). La différence, c'est le nombre de numéros chantés/dansés, qui à mon sens apparentent le film au genre du musical. Et puis, le nombre de caméos est étourdissant : Tom Cruise, Gwyneth Paltrow, Kevin Spacey, Danny DeVito, Steven Spielberg, Quincy Jones, Britney Spears, John Travolta, Burt Bacharach en invités surprises, c'est quand même pas mal !
Sur le fond, on peut tenter d'y voir un discours sur la paternité - on sait que Mike Myers a été très marqué par son propre père et que, dixit lui-même, "il fait l'idiot pour essayer de faire rire son père" (ça en dit long sur la déprime du mec, mais bon). Et cet Austin Powers aborde assez largement le sujet. Bon, c'est pour essayer d'y voir quelque chose, mais on n'est pas obligé.
Bref, c'est surtout rempli de gags marrants et crados, c'est drôle et voilà.