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"Windtalkers - Les Messagers du vent"

Windtalkers - affiche

titre original "Windtalkers"
année de production 2002
réalisation John Woo
photographie Jeffrey L. Kimball
musique James Horner
interprétation Nicolas Cage, Peter Stormare, Noah Emmerich, Mark Ruffalo, Christian Slater, Jason Isaacs

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Un film de guerre d'une grande originalité et quand on connaît Woo, on sait que la violence sera au rendez-vous.

La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains

Un gros script de série B plombé par des personnages caricaturaux (Peter Stormare en grande gueule étoilée ou la ridicule Frances O'Connor en gentille infirmière). On aime aussi les scènes de tueries innombrables, interminables, rappelant (en moins bien) les massacres spielbergiens. On se souvient aussi (et avec regret…) d’un film que Woo aurait dû voir et qui bénéficiait, lui, d’un budget plus que modeste : "Les maraudeurs attaquent" (1962), grand classique de Fuller.

Devant un ventilateur, Cage (légèrement plus mauvais que d’habitude) transpire à grosses gouttes et revoit la mort de ses hommes au combat. La steadicam aura balayé le visage des soldats sagement assis dans tous les sens peu de temps avant. Impressions pénibles de mouvements perpétuels, vains et inopportuns.

À la fin de ce produit de propagande sordide (le Pentagone a bien soutenu la production), Cage lance : « Bon, ça suffit : il y a eu trop de morts ! ». L’assassin parle des morts américains, bien sûr, et pas des combattants japonais. Ces derniers ne bénéficient jamais de la moindre personnalisation et de la part d’un cinéaste immigré, c’est assez remarquable.

Woo, porté aux nues par une certaine frange de la critique française, est présent à chaque instant dans ce navet. D’un côté, il tente de rendre hommage aux minorités exploitées par les États-Unis (ici, les Indiens) et de l’autre, il utilise les pires ‘outils’ des pires films de propagande.

Assommant et nauséabond. Un supplice de tous les instants.