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"The November Man"

« You can be a human, or a killer of humans, but not both. »

The November Man - affiche

titre original "The November Man"
année de production 2014
réalisation Roger Donaldson
scénario d'après le roman "There Are No Spies" (1986) de l'écrivain américain Bill Granger
musique Marco Beltrami
interprétation Pierce Brosnan, Luke Bracey, Olga Kurylenko

La critique de Didier Koch pour Plans Américains

Roger Donaldson retrouve Pierce Brosnan ("Le Pic de Dante") pour un film d'espionnage musclé et violent. Hormis "Burt Munro", road movie nostalgique avec Anthony Hopkins en 2005, le réalisateur australien s'est spécialisé dans le film d'action efficace, mais ne sortant pas des rails tracés par les canons du genre.

Il s'enfonce encore un peu plus dans le simplisme avec "The November Man", où Brosnan revêt une copie de l'uniforme de l'agent secret 007 mais à la sauce Daniel Craig, c'est-à-dire sans une once d'humour. Autant dire que le beau Pierce, qui commence malgré tout à se faire un peu vieux pour toutes ces folies, ne desserre jamais la mâchoire tout au long de la recherche d'une jeune femme autrefois violée par un ancien militaire russe ayant servi dans les Balkans et qui cherche à prendre en mains le pouvoir de son grand pays avec l'appui d'un haut fonctionnaire de la C.I.A. agissant en free lance.

La castagne à tout va n'est pas l'attitude qui sied le mieux au classieux Pierce Brosnan, qui fait malgré tout honnêtement le job. Bien sûr, rien ne résiste à l'agent Devereaux, qui passe tous les obstacles avec une facilité déconcertante, sans que jamais Donaldson ne se soucie d'une quelconque vraisemblance, ce qui finit par lasser.

Le réalisateur comme son acteur nous ont paru plus concentrés sur leur sujet par le passé et laissent à penser qu'ils sont tous les deux sur la mauvaise pente. Ont-ils songé à prendre une retraite bien méritée ? Ils devraient.