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"Le Justicier de New York"

Le justicier de New York - affiche

titre original "Death Wish 3"
année de production 1985
réalisation Michael Winner
musique Jimmy Page
production Golan-Globus
interprétation Charles Bronson, Ed Lauter, Martin Balsam
épisodes précédents • "Un justicier dans la ville", Michael Winner, 1974
• "Un justicier dans la ville 2", Michael Winner, 1982
 
épisodes suivants • "Le justicier braque les dealers", J. Lee Thompson, 1987
• "Le justicier - L'ultime combat", Allan A. Goldstein, 1994
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La chronique de la rédaction

La critique de Pierre

Attention, gros nanar facho, mais vraiment marrant !

Complètement déconnecté du très intéressant et réussi "Un justicier dans la ville" de 1974, Bronson et son metteur en scène, Michael Winner, reviennent dans les années 80 nous concocter ce délicieux "Justicier de New York", aidés à la production par les inestimables Golan et Globus.

Le résultat ? Un délire de droite sécuritaire. La racaille est partout (tout le monde dit racaille - scum en anglais - dans le film). Mais genre partout. Le quartier de Bronson est ENVAHI par les loubards dégénérés, habillés n'importe comment, qui volent, violent et tuent à tout va. C'est bien simple : tu sors de chez toi, tu te fais choper tes courses, ton sac, tes vêtements, et ta meuf éventuellement.

Bronson va donc passer un marché avec un flic qui l'admire pour éliminer tout ça. Le flic, mmmmm. On le connait tous. C'est carrément Ed Lauter en personne. Alors tout ça, c'est dur, parce que les loubards sont emmenés par un dingo du pire acabit façon Francis Dollarhyde (« Je vais aller tuer une petite vieille dès maintenant pour que tu puisses l'entendre aux nouvelles de 6 heures »). Bronson va donc faire ce que ferait tout bon citoyen américain, il se munit de guns de plus en plus énormes.

Tout ça donne lieu à des scènes hallucinantes :
- Au début, le Charlie dîne avec des potes et entend des loubards à la porte, il descend. Deux mecs lui disent : « File ton fric, vieux ». Il sort son gun et froidement, boum, puis boum, les fume grave. Son pote dit à Bronson : « C'était quoi ? ». Il répond : « Un avertissement » en souriant, et tout le monde repasse à table. « Encore un peu de poulet, Charly ? »
- Dans ce film, même les gens de gauche se rendent compte qu'ils ont tort. Ainsi, Bronson se lie avec une jeune avocate (qui fait le tour de la ville pour aller inviter à dîner un vieux qu'elle connait à peine, genre elle est trop attirée - on y croit tous). Ils discutent et Charly lui dit : « Tu aimes ton métier ? », et elle de répondre : « Oui... non... en fait, parfois, je me demande si je suis du bon côté de la barrière, à défendre toute cette racaille ! »
- C'est marrant d'ailleurs parce que l'avocate en question va se faire tuer par les loubards après avoir baisé avec Bronson : elle disparaît du scénario et on n'en entend plus jamais parler. Bronson, lui, en tout cas, il s'en fout royal !
- Et ça se termine par un shoot them up énooooooorme dans les rues de New York, avec mitrailleuse et lance-roquettes, où Bronson et Lauter tirent sur TOUT ce qui bouge.
Un régal !!! J'ai A-DO-RÉ !

Rayon second couteau, il y a Martin Balsam, vieux routier du ciné américain ("Les hommes du Président" et plein d'autres trucs).

Moins attendue, dans le rôle d'une Portoricaine violée et tuée, Marina Sirtis, future Deanna Troy dans "Star Trek Next Generation". Je ne peux montrer certaines images qui choqueraient carrément dans une convention de trekkies.

À suivre avec ma future review du n4, "Le justicier braque les dealers" !!!

Affiche française du "Justicier de New York"

Le justicier de New York - générique