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"Sherlock Holmes in New York"

He's an Englishman in New York

Sherlock Holmes in New York

titre original "Sherlock Holmes in New York"
année de production 1976
réalisation Boris Sagal
scénario d'après les personnages créés par Arthur Conan Doyle
musique Richard Rodney Bennett
interprétation Roger Moore, John Huston, Patrick Macnee, Charlotte Rampling, David Huddleston, Charles Durning (non crédité)

La critique de Didier Koch pour Plans Américains

Tout acteur britannique qui se respecte doit avoir interprété au moins une fois le rôle de Sherlock Holmes dans sa vie. Basil Rathbone, Peter Cushing, Christopher Lee, Jeremy Brett ont tous cédé à la tradition.

La démarche de Roger Moore, alors en pleine période James Bond, autre spécialité réservée aux comédiens venus de la perfide Albion, peut paraître surprenante, voire incongrue, quand on connait le registre plutôt séducteur playboy de l’acteur, peu réputé pour l’étendue de sa palette de jeu. On pouvait même être un peu inquiet sur la tonalité qu’il allait pouvoir imprimer au célèbre détective à casquette.

Au final, si Moore n’est pas, loin de là, le meilleur des Sherlock Holmes, il n'est pas ridicule, et son plaisir à endosser ce rôle emblématique finit par être communicatif. Il est entouré d’excellents acteurs comme Patrick Macnee, le John Steed de "Chapeau melon et bottes de cuir", en docteur Watson (il tiendra plus tard le rôle de Holmes) et John Huston, échappé d’Hollywood pour venir cachetonner à la télévision anglaise en professeur Moriarty, sans oublier la sublime Charlotte Rampling en lady aux abois.

L’intrigue inventée pour l’occasion n’étant pas des plus mauvaises, on peut passer, grâce à tout ce beau monde, un bon moment si l'on veut bien ne pas trop être exigeant face à ce type de productions, qui n’ont pas d'autre vocation que celle de divertir.