« What's wire hangers doing in this closet when I told you: no wire hangers EVER? »
titre original | "Mommie Dearest" |
année de production | 1981 |
réalisation | Frank Perry |
scénario | Frank Perry et Robert Getchell, d'après le livre de Christina Crawford |
musique | Henry Mancini |
interprétation | Faye Dunaway |
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Cette évocation de Joan Crawford et des traitements quasi sadiques qu'elle aurait fait subir à sa fille adoptive Christina (le film est fondé sur le livre accusateur de cette dernière) est platement filmée et ne brille ni par la subtilité, ni par la richesse psychologique, mais l'interprétation de Faye Dunaway, dans sa grandiloquence même, est prodigieuse. Comme l'écrivait Pauline Kael, il s'agit de quelque chose de « plus profond qu'une imitation ; elle se transforme en Joan Crawford, certes, mais elle est plus Faye Dunaway que jamais ». Le film est devenu l'un des grands succès rétro de la décennie, mais comme le remarquait encore Pauline Kael, Faye Dunaway transcende le kitsch : « On ne peut s'empêcher de rire du film, mais il est impossible de rire d'elle. »