Le dernier film américain de Charles Chaplin
titre original | "Limelight" |
année de production | 1952 |
réalisation | Charles Chaplin |
scénario | Charles Chaplin |
photographie | Karl Struss |
musique | Charles Chaplin |
production | Charles Chaplin |
interprétation | Charles Chaplin, Claire Bloom, Nigel Bruce, Buster Keaton, Sydney Chaplin, Norman Lloyd, Andre Eglevsky |
récompense | Oscar de la meilleure musique de film pour Charles Chaplin, Raymond Rasch et Larry Russell |
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
L'amour d'un clown vieillissant et sur le déclin pour une jeune ballerine. Mélo sublime de Charlie Chaplin qui considérait alors le film comme son testament.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
De ce qui n'aurait pu être qu'un banal mélodrame, Charles Chaplin, par sa force d'inspiration, par sa noblesse de cœur, tout simplement par son génie, nous offre en 1952 l'un de ses derniers longs métrages qui aujourd'hui se regarde avec les mêmes sentiments d'admiration et d'émotion. L'œuvre - dans laquelle se mêlent harmonieusement la pantomime et le ballet, le burlesque et le drame - est porteuse d'un optimisme constant : Calvero, le vieux clown usé par le temps et l'alcool s'éteint tandis que Terry, la jolie danseuse qu'il a arrachée à la mort s'élance vers les feux de la rampe... Le film s'achève sur l'ultime culbute de Calvero [...] au cours d'un sketch sans paroles joué par deux géants, deux comédiens légendaires : Charles Chaplin et Buster Keaton...
Un Oscar sur le tard
"Les Feux de la rampe" a reçu l'Oscar de la meilleure partition originale en 1973 seulement. En effet, bien que sorti en salle aux États-Unis en 1952 dans les villes de New York et San Francisco, le film n'a été distribué dans le comté de Los Angeles qu'en 1972. Cet Oscar récompensa de façon posthume Ray Rasch et Larry Russell, décédés en 1964 et 1954 respectivement.