« There is a devil in the drunkard, and a ghost in the poet. »
titre original | "Confessions of an Opium Eater" aka "Souls for Sale" aka "Evils of Chinatown" |
année de production | 1962 |
réalisation | Albert Zugsmith |
scénario | Robert Hill, d'après le récit autobiographique éponyme de Thomas De Quincey |
photographie | Joseph F. Biroc |
musique | Albert Glasser |
production | Albert Zugsmith |
interprétation | Vincent Price, Richard Loo, Yvonne Moray |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Assez loin de l'œuvre originale, ces "Confessions" tournent au film d'aventures. Il n'y manque que Fu Manchu. Mais cette combinaison des illustrations du "Journal des voyages" et de la bande dessinée des années 30 se voit sans ennui.
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Un cheval blanc, un navire surgissant lentement du brouillard, des femmes violentées, des algarades tribales, des passages secrets... et la voix sensuelle et raffinée de Vincent Price.
Un pur voyage mental aux multiples inventions visuelles (la stupéfiante séquence au ralenti, les surimpressions surréalistes).
Très belle photo noir et blanc de Joseph Biroc renforçant l'expressionnisme inquiétant de cette plongée dans l'inconnu.
Vincent Price dégage une élégance et un charisme renversants.
Un très beau et très inclassable poème cinématographique.
* Les péripéties : cette histoire d'un étranger sombrant dans les entrailles d'un San Francisco souterrain gangréné par la traite de femmes et les guerres de triades rappellent beaucoup "Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin" de John Carpenter. Mais dans un tout autre style, évidemment...