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"Le Réveil de la Sorcière Rouge"

Le réveil de la sorcière rouge - affiche

titre original "Wake of the Red Witch"
année de production 1948
réalisation Edward Ludwig
scénario Harry Brown et Kenneth Gamet, d'après le roman de Garland Roark
photographie Reggie Lanning
musique Nathan Scott
interprétation John Wayne, Gail Russell, Gig Young, Adele Mara, Luther Adler, Eduard Franz, Grant Withers, Henry Daniell, Paul Fix, Jeff Corey, Erskine Sanford

La Sorcière Rouge du titre

C'est le nom du navire que le personnage interprété par John Wayne a sabordé et dont il recherche par la suite l'épave.

Pour : Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Ce splendide film d'aventures exotiques a longtemps fait l'objet d'un véritable culte, et Wayne appela sa maison de production du nom de la compagnie qui possédait la Sorcière-Rouge. Il faut reconnaître qu'un certain souffle lyrique l'anime.

Pour : Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon

"Le Réveil de la Sorcière rouge" nous enchante à chaque vision. Son romantisme, l'imbrication très astucieuse d'un scénario remarquablement écrit par Harry Brown, le côté "magique" de certains plans, de certains péripéties, en font l'un des meilleurs équivalents cinématographiques de Stevenson, voire des nouvelles de Conrad. John Wayne y est remarquable dans un personnage beaucoup plus noir, plus dramatique que ceux qu'il interprétait à l'époque, et Gail Russell, de par sa beauté fragile, vulnérable, frémissante, reste l'une de ses meilleures partenaires. Le second naufrage de la Sorcière Rouge nous offre, grâce aux remarquables effets spéciaux des frères Lydecker, quelques-uns des plus beaux plans sous-marins jamais tournés.

Contre : La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains

Un personnage central détestable : mauvais capitaine, amateur de cuite et en plus sadique et violent.

Des maquettes risibles, des indigènes de studio, des transparences immondes (Republic Pictures n'est pas la Warner) et une romance plutôt terne (les deux vedettes étaient pourtant amants pendant le tournage !).

Wayne, en pilotage automatique, n'est ni bon ni mauvais.

Presque impossible à voir aujourd'hui.

La pieuvre du "Réveil de la Sorcière Rouge"

La fausse pieuvre fut volée par l'équipe du réalisateur Ed Wood pour son film "La Fiancée du monstre" (1955). Mais l'équipe ayant oublié de prendre le moteur permettant de faire bouger les tentacules, l'acteur Bela Lugosi dut enrouler ces dernières autour de lui et faire semblant de se battre avec la bête.

Triangle amoureux et pieuvre géante

Avec "La Réveil de la sorcière rouge", le personnage interprété par John Wayne se retrouve dans une même situation sentimentale que dans le film "Les Naufrageurs des mers du Sud" (1942), dans lequel apparaît également un gigantesque poulpe.

Le réveil de la sorcière rouge - générique