titre original | "Days of Wine and Roses" |
année de production | 1962 |
réalisation | Blake Edwards |
scénario | J.P. Miller |
photographie | Philip H. Lathrop |
musique | Henry Mancini |
production | Martin Manulis |
interprétation | Jack Lemmon, Lee Remick |
récompenses | • Oscar de la meilleure chanson originale pour Henry Mancini (musique) et Johnny Mercer (paroles) ("Days of Wine and Roses") |
• Coquille d'argent de la meilleure actrice pour Lee Remick au festival de Saint-Sébastien 1963 | |
• Coquille d'argent du meilleur acteur pour Jack Lemmon au festival de Saint-Sébastien 1963 | |
• OCIC Award pour Blake Edwards au festival de Saint-Sébastien 1963 |
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Un couple sous l'empire de la boisson. Blake Edwards, spécialiste de la comédie, passe au drame. Changement de registre aussi pour Jack Lemmon. Le meilleur film sur l'alcoolisme.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Tourné après "Allô, brigade spéciale", "Le Jour du vin et des roses" constitue avec ce dernier, bénéficiant comme lui d'une splendide photographie en noir et blanc de Philip Lathrop et de l'interprétation de l'excellente Lee Remick, une sorte d'intermède dramatique dans la première partie de l'œuvre du cinéaste. Celui-ci fut en l'occurrence engagé à la demande de Jack Lemmon qui, entendant démontrer l'étendue de son registre, était à l'origine du projet. Adaptant une dramatique télévisée dirigée en 1958 par John Frankenheimer et interprétée par Clift Robertson et Piper Laurie, c'est très certainement, nonobstant le remarquable "Poison" de Billy Wilder, le meilleur drame de l'alcoolisme jamais tourné. Bénéficiant d'une construction dramatique rigoureuse, d'une mise en scène inspirée et d'une interprétation admirable, le film décrit, sans concession, la lente dégradation de ses héros avec de soudains flamboiements dignes des plus beaux mélodrames.