titre original | "The Exterminator" |
année de production | 1980 |
réalisation | James Glickenhaus |
scénario | James Glickenhaus |
photographie | Robert M. Baldwin |
musique | Joe Renzetti |
production | Mark Buntzman |
interprétation | Christopher George, Samantha Eggar, Robert Ginty |
rien à voir avec | "Le Droit de tuer ?" ("A Time to Kill") de Joel Schumacher, 1996 |
La critique de Pierre
Pour aller vite, on peut dire que "Le Droit de tuer" est la version cheap d'"Un justicier dans la ville".
L'histoire est méga basique : le héros, Eastband, est traumatisé par son expérience au Vietnam. De retour à New York où il bosse comme working class hero, il voit son meilleur pote et ami vétéran se faire dessouder par un bande de loubards. C'en est trop. Il va donc les dézinguer un à un, puis tous les mafieux et malfrats de la ville.
C'est gore, ça va vite avec parfois des ellipses hallucinantes, la psychologie est primaire, et l'ambiance est glauque à souhait. Donc, c'est un film hyper sympa.
Notons un caméo étonnant de Stan Getz himself, qui joue du saxo quelques secondes.
Un petit mot enfin sur le héros, interprété par Robert Ginty, hélas assez naze, mais passé à la postérité pour avoir joué dans "White Fire - Le diamant - Vivre pour survivre", élu plus grand nanar du monde par le site Nanarland.
Comme tout bon film qui se respecte, "Le Droit de tuer" n'est visible que sur un DVD pourri disponible en kiosque, recadré et en VF uniquement bien sûr (un beau DVD avait été édité en zone 1, mais il est épuisé aujourd'hui).
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Un ancien du Vietnam souffre de voir son meilleur ami rendu infirme par des voyous. Devant le laxisme des autorités, il entreprend une croisade destructrice. Ça tue, mais ça tue... Ah, bon sang, ce que ça tue ! Au deuxième degré, c'est très plaisant.
La chronique de Gilles Penso