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"La Mort dans la peau"

2e épisode des aventures de Jason Bourne

La mort dans la peau - affiche

titre original "The Bourne Supremacy"
année de production 2004
réalisation Paul Greengrass
scénario Tony Gilroy, d'après le roman de Robert Ludlum
photographie Oliver Wood
musique John Powell
interprétation Matt Damon, Franka Potente, Brian Cox, Julia Stiles, Joan Allen, Michelle Monaghan
 
épisode précédent "La Mémoire dans la peau" de Doug Liman, 2002
 
épisodes suivants • "La Vengeance dans la peau" de Paul Greengrass, 2007
• "Jason Bourne : L'Héritage" de Tony Gilroy, 2012
• "Jason Bourne" de Paul Greengrass, 2016

La critique de Didier Koch pour Plans Américains

L’énorme succès de "La Mémoire dans la peau" impliquait d’office une suite. Celle-ci se justifiait d’autant plus que l'écrivain Robert Ludlum avait consacré une trilogie aux aventures de l’agent amnésique Jason Bourne. Ce sera donc "La Mort dans la peau" qui servira cette fois-ci de trame à la course folle de l’agent Jason Bourne.

Bourne, après deux ans passés à Goa (Inde), se voit rattrapé par la patrouille selon l’adage bien connu qui veut qu’un espion ne puisse jamais décrocher. Le supérieur (Brian Cox aux faux airs du Marlon Brando de la dernière période) de son ancien chef l’a en effet mouillé dans un assassinat pour sauver sa peau, impliqué dans un trafic d’armes de grande ampleur. Une fois retrouvé, le top départ est lancé. Le rythme déjà intense du premier opus est encore intensifié, faisant de l’espion à la trombine adolescente que lui prête Matt Damon, une véritable machine à tuer, qui s’il n’a pas encore retrouvé sa mémoire, n’a absolument rien perdu de son efficacité pour être partout chez lui dans le monde, parlant toutes les langues et connaissant chaque recoin de Berlin ou de Moscou.

Paul Greengrass, qui remplace Doug Liman à la réalisation, semble parfaitement à son aise pour orchestrer cette chasse à l’homme qui ne laisse aucun répit, autant à Jason Bourne qu’au spectateur, qui n’a le droit qu’à des scènes très courtes en accéléré, ne laissant aucun personnage secondaire venir en relais d’un Matt Damon qui doit assurer seul l’essentiel du spectacle.

Que retenir à part son souffle pendant près de 110 minutes ? Rien, bien sûr ! C’est là que le bât blesse forcément. Mais il y a désormais une clientèle pour passer du temps devant ces films qui n’exigent aucune réflexion. Cela tombe bien, l’époque mise tout sur l’instantanéité et le premier degré. Ainsi, "La Mort dans la peau" a rapporté plus de bénéfices que "La Mémoire dans la peau" et en rapportera moins que "La Vengeance dans la peau". Dès lors, pourquoi changer ?

La mort dans la peau - affiche

La mort dans la peau - affiche

La mort dans la peau - générique