« He wanted to die with me, and I dreamed of being lost forever in his arms. »
titre original | "Badlands" |
année de production | 1973 |
réalisation | Terrence Malick |
scénario | Terrence Malick |
production | Terrence Malick |
interprétation | Martin Sheen, Sissy Spacek, Warren Oates, Charlie Sheen (non crédité), Emilio Estevez (non crédité), Terrence Malick (non crédité) |
Le titre original du film
Il fait référence au parc national américain du même nom (Badlands National Park) situé dans le sud-ouest de l'État du Dakota du Sud, au nord des Grandes Plaines.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
De bons moments, des qualités, mais il faut bien le dire, il est difficile d'éprouver de la sympathie pour ces deux irresponsables.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Un couple de jeunes hors-la-loi tragiques. Une série de meurtres gratuits commis pour laisser une trace par un jeune garçon obnubilé par James Dean, et racontés par la jeune fille qui l'accompagne dans sa balade sauvage. Inspiré par un fait divers de 1959. Débuts fracassants du réalisateur Terrence Malick, qui signe aussi le scénario.
Le fait divers en question
En 1957 et 1958, deux amants du Midwest effectuèrent une « balade sauvage » qui coûta la vie à onze personnes. Le jeune homme, Charles Starkweather, 19 ans au moment des meurtres, finit sur la chaise électrique en 1959, et sa compagne, Caril Ann Fugate, 14 ans, fut condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité. Le jeune tueur en série se prenait pour James Dean. D'où les références à l'acteur dans le film de Malick, notamment certaines positions « christiques » de Martin Sheen empruntées au film "Géant".