| titre original | "The Collector" |
| année de production | 1965 |
| réalisation | William Wyler |
| scénario | John Kohn et Stanley Mann, d'après le roman de John Fowles |
| photographie | Robert Krasker et Robert Surtees |
| musique | Maurice Jarre |
| production | Jud Kinberg et John Kohn |
| interprétation | Terence Stamp, Samantha Eggar |
| récompenses | • Prix d'interprétation masculine pour Terence Stamp au festival de Cannes 1965 |
| • Prix d'interprétation féminine pour Samantha Eggar au festival de Cannes 1965 |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Inattendu dans l'œuvre de Wyler, ce portrait d'un psychopathe sexuel. Une gageure de tenir l'écran près de deux heures avec seulement deux personnages. Toutefois il manque à l'œuvre ce grain de folie qu'aurait su introduire un Buñuel.
Critique extraite du Cinéma américain 1955-1970 de Freddy Buache
Dans "Cumbres borrascosas", adaptation des "Hauts de Hurlevent" par Luis Buñuel, un personnage prénommé Eduardo pique, avec des aiguilles, des papillons sur une planche. Pour le cinéaste, cette manie exprime beaucoup mieux que tout autre comportement la psychologie de cet homme.
Si, à propos de "L'Obsédé", je commence par rappeler ce détail bunuélien, c'est parce que le collectionneur dont Wyler raconte ici l'histoire en s'inspirant d'un roman de John Fowles est, lui aussi, un amateur de papillons et c'est parce que ce metteur en scène porta, lui aussi, le fameux roman d'Emily Brontë à l'écran. Il suffit, dès lors, de se souvenir de la froideur de la transposition de Wyler, de la comparer au romantisme de celle de Buñuel pour comprendre tout de suite ce que l'auteur d'"El" et de "L'Ange exterminateur" aurait pu faire de cette histoire et pour mesurer, en même temps, ce qui manque chez Wyler.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Un employé de banque névrosé enlève et séquestre une étudiante. Le retour de William Wyler, et son meilleur film depuis très longtemps.
