| titre original | "Intrusion" |
| année de production | 2021 |
| réalisation | Adam Salky |
| scénario | Chris Sparling |
| photographie | Eric Lin |
| musique | Alex Heffes |
| interprétation | Freida Pinto, Logan Marshall-Green, Robert John Burke |
| rien à voir avec | • "Intrusion" ("The Benefactor") de Andrew Renzi, 2015, États-Unis (avec Richard Gere) |
| • "Intrusion" ("The Intruder") de Deon Taylor, 2019, États-Unis (avec Dennis Quaid) |
La critique de Didier Koch pour Plans Américains
Production Netflix formatée aux exigences de la video à la demande qui s’avère relativement insignifiante, "L’Intrusion" se veut un thriller psychologique étouffant qui ne l’est pas vraiment.
Sans doute en raison d’une intrigue dont on comprend assez vite l’issue, le réalisateur balisant le récit d’allusions qui ne laissent guère de doute. Un thriller aux ressorts transparents, qui n’est pas aidé par un casting au charisme en peau de chagrin et, par voie de conséquence, à la force de conviction très limitée.
Ce huis clos prenant pour site une étrange bâtisse ultra-moderne construite en plein désert du Nouveau Mexique joue tout d’abord sur la carte de l’étrange pour plonger, dans son dernier tiers, dans le revenge movie.
Seul Robert John Burke ("L'Incroyable Vérité", "Simple Men", "RoboCop 3"), très peu présent, parvient à tirer son épingle du jeu en flic rural rustre.
Maigre résultat.