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"L'Expert"

expert - affiche

titre original "The Specialist"
année de production 1994
réalisation Luis Llosa
scénario Alexandra Seros
photographie Jeffrey L. Kimball
musique John Barry
production Jerry Weintraub
interprétation Sylvester Stallone, Sharon Stone, James Woods, Rod Steiger, Eric Roberts

Curiosité

4 étoiles (le maximum pouvant être attribué !) dans le Guide des films de Jean Tulard. Précisons que le collaborateur en charge de l'analyse de la quasi-totalité des films avec Sharon Stone est un inconditionnel, un fan absolu de l'actrice. Extrait de la critique : « [...] Examinant les créations passées de Sharon Stone à la lumière du sur-être de "Basic Instinct", on y décèle ainsi, parmi les thèmes dramaturgiques de ses films, celui de la mission punitive conjugué avec celui de l'esprit de vengeance inspiré par l'humiliation - celle de Carly par Zeke dans "Sliver", celle de May par Ned dans "L'Expert" - et le meurtre du père ou des parents : disparition du père de Jesse Huston dans "Allan Quatermain et les mines du roi Salomon", mort des parents de Catherine Tramell par la mystérieuse explosion de leur yacht dans "Basic Instinct", mort violente des parents de May enfant dans "L'Expert", mort tragique du père dans "Mort ou vif" [...] »

La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains

Une intrigue convenue, des péripéties invraisemblables (Stallone, dans la clandestinité, tabasse des mugglers dans un bus en plein jour !), Sharon Stone est trop âgée pour être une petite fille dans les flash back et, surtout, pourquoi le méchant se jette-t-il tout seul dans le repère de Stallone sans l'aide des centaines de policiers à l'extérieur ?

Et bien, de tout cela, on se fout royalement !

Stallone, dans un rôle sur mesure, est super classe en tueur taiseux et Sharon Stone (qui surjoue un peu maladroitement par moment) incarne la femme fatale inaccessible sans aucune difficulté. Eric Roberts est excellent en brute amoureuse, et c'est un petit plaisir en soi de revoir Rod Steiger (qui retrouvait Stallone après le très joli "F.I.S.T") en patriarche mafieux.

James Woods, dans un cabotinage effréné, est hilarant en monstre pervers, vicieux et sadique. Il vole la vedette à tout le monde.

La scène attendue, le corps de la bête rencontrant celui de la belle, est très sensuelle et dégage un vrai érotisme. Faire, pour rire, la comparaison avec l'autre scène de sexe sous la douche de l'étalon italien !

La très belle photo de Jeffrey Kimball apporte un vrai charme hollywoodien à cette série B de luxe décomplexée.

Magnifique partition fiévreuse du légendaire John Barry.

Plaisir coupable. Affreusement coupable.