
| titre original | "Kafka" | 
| année de production | 1991 | 
| réalisation | Steven Soderbergh | 
| scénario | Lem Dobbs | 
| photographie | Walt Lloyd | 
| musique | Cliff Martinez | 
| interprétation | Jeremy Irons, Theresa Russell, Joel Grey, Ian Holm, Jeroen Krabbé, Armin Mueller-Stahl, Alec Guinness | 
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
À la question - implicitement posée par ce deuxième film de l'auteur de "Sexe, mensonges et vidéo" - "la vie quotidienne de Franz Kafka était-elle kafkaïenne ?", Soderbergh ne donne qu'une réponse ambiguë et incertaine. La première partie, tournée à Prague (très belle photo en noir et blanc de Walt Lloyd), est une évocation très convaincante, où l'ordinaire et l'insolite - et l'insolite de l'ordinaire - contribuent à créer une atmosphère réellement prenante. Le film sombre hélas dans la banalité lorsqu'il passe du noir et blanc à la couleur pour une aventure pseudo-onirique plus proche de l'univers de James Bond que de celui de l'auteur du "Château".


