titre original | "Bigger Than Life" |
année de production | 1956 |
réalisation | Nicholas Ray |
scénario | Cyril Hume et Richard Maibaum, d'après l'article "Ten Feet Tall" de Burton Roueche (1955) |
photographie | Joseph MacDonald |
musique | David Raksin |
production | James Mason |
interprétation | James Mason, Barbara Rush, Walter Matthau |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Une mise en garde contre l'abus de certains médicaments, mais aussi un portrait psychologique d'une grande cruauté. Incompris, le film fut défendu à sa sortie par Truffaut et Rohmer.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
La vie médiocre d'un professeur bouleversée jusqu'au délire mégalomaniaque par l'absorption abusive de cortisone. Un cri d'alarme.
Le titre du film
Le titre original fait référence au fait que la drogue donne à l'homme l'illusion d'être "plus grand que nature".
Le titre français aurait été trouvé par le réalisateur français Claude Chabrol, qui, parallèlement à sa carrière de metteur en scène, travailla longtemps à trouver des titres français à des films américains distribués par la 20th Century Fox. Le miroir dont il s'agit est celui de l'American way of life.
De l'article de presse à l'écran
"Derrière le miroir" s'inspire d'une histoire relatée dans une enquête publiée dans le magazine américain The New Yorker du 10 septembre 1955, consacrée au traitement d'un malade par la cortisone et en particulier aux effets désastreux du produit sur le comportement du patient. L'auteur de cette enquête est le journaliste américain Berton Roueché (1910-1994), spécialisé dans les articles sur la médecine, édités dans la section "Annals of Medecine" du New Yorker créée en 1946 à son initiative et dévolue à la médecine, aux traitements de pointe contre les maladies et aux découvertes pharmaceutiques.