titre original | "Bandido!" |
année de production | 1956 |
réalisation | Richard Fleischer |
scénario | Earl Felton |
photographie | Ernest Laszlo |
musique | Max Steiner |
production | Robert L. Jacks |
interprétation | Robert Mitchum, Ursula Thiess, Gilbert Roland, Zachary Scott |
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Un aventurier américain, tout de blanc vêtu, arpente le Mexique dans le but de semer la pagaille et de se remplir les poches. Aventures, cynisme, femme fatale plantureuse, explosions...
Le scénario, celui d'une série B, est transcendé par le souffle de la mise en scène.
Les compositions en CinemaScope sont admirables, avec une scène d'attaque de train tournée en décors naturel où chaque plan ressemble à un tableau de maître. Sacré Richard !
Mitchum, nonchalant et pourvu de quelques restes de morale, est sublime, olympien.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
Il y avait, grâce à l'étonnante personnalité de Robert Mitchum, une démystification du héros traditionnel des films d'action dans "Bandido caballero !", et il est difficile d'oublier cette scène où Mitchum, débonnaire représentant de commerce en armes et munitions, renverse le cours d'une révolution sud-américaine en détruisant, sans s'en rendre compte et par pure mauvaise humeur, les mitrailleuses lourdes gouvernementales.
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Western plein de bruit et de fureur où, en parfait contraste, Robert Mitchum se promène avec nonchalance. Le début est resté célèbre. Alors que la guerre fait rage dans un village, Mitchum, impassible, réserve une chambre, boit une bouteille d'alcool qu'une fusillade vient de décapiter, s'installe sur le balcon et, toujours flegmatique, balance trois grenades sur les armées régulières, les mettant en déroute.
Richard Fleischer et Earl Felton
"Bandido caballero !" est la sixième et dernière collaboration du réalisateur avec le scénariste, après "Le Traquenard" (1949), "Armored Car Robbery" (1950), "L'Énigme du Chicago Express" (1952), "Sacré printemps" (1952) et "Vingt mille lieues sous les mers" (1954).