| titre original | "An Alan Smithee Film: Burn Hollywood Burn" |
| année de production | 1997 |
| réalisation | Arthur Hiller as Alan Smithee |
| scénario | Joe Eszterhas |
| interprétation | Ryan O'Neal, Sylvester Stallone, Whoopi Goldberg, Jackie Chan, Robert Evans, Eric Idle, Shane Black, Joe Eszterhas, Billy Bob Thornton, Norman Jewison |
Le titre du film
Alan Smithee est un pseudonyme utilisé aux États-Unis par les réalisateurs mécontents de leur film, généralement à la suite de différends avec la production et d'interférences au niveau du montage final.
Le syndicat américain des réalisateurs, la Directors Guild of America (DGA), n'autorise pas un réalisateur à utiliser un pseudonyme ou à demander le retrait de son nom du générique. Un réalisateur estimant que son travail a été bafoué par son producteur peut néanmoins saisir la DGA ; si sa requête est acceptée, celle-ci l'autorise à signer son film « Alan Smithee ».
À cause de la publicité négative générée autour de ce nom par "An Alan Smithee Film", la DGA a cessé d'en faire usage.
La critique de Sébastien Miguel pour Plans Américains
Satire sans grande finesse, mais non sans intérêt. Dans ce sous-genre que sont les films de ‘Hollywood sur Hollywood’, cette étrange production réserve quelques (infimes) plaisirs. Le premier plan, amusant, de Whoopi Goldberg, Jackie Chan et Stallone face à la camera et armés d’un fusil à pompe. L’air réjoui du visqueux Robert Evans exhibant ses jeunes maîtresses ou le visage lifté et bouffi de Ryan O’Neal tirant sur l’auteur d’une mauvaise critique.
La forme du film (une enfilade de fausses interviews) finit par endormir, et le cabotinage d’Eric Idle est plus que pénible. Derrière cette entreprise vouée à l’échec, c’est Eszterhas qui semble vomir sa rancœur envers une industrie qui (à long terme) n’a fait qu’enterrer sa carrière d’auteur. Échec public et critique tonitruant. Avec 5 prix aux Golden Raspberry Awards…