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"The Kid Stays in the Picture"

L'histoire d'une fulgurante ascension, d'une chute et d'une nouvelle ascension

The Kid Stays in the Picture - affiche

titre original "The Kid Stays in the Picture"
année de production 2002
réalisation Brett Morgen et Nanette Burstein
scénario Brett Morgen, d'après le livre éponyme de Robert Evans

Robert Evans publie en 1994, aux éditions Hyperion, son autobiographie sous le titre "The Kid Stays in the Picture" (L'Enfant gâté d'Hollywood). L'ouvrage rencontre un grand succès lors de sa commercialisation sous forme de cassette audio en 1997, le talent de conteur d'Evans, qui a lui-même enregistré le texte, ayant fortement contribué à la réussite de l'entreprise. Cette bande sonore a été utilisée en guise de commentaire en voix off dans le documentaire inspiré du best-seller.

Brett Morgen fait le portrait du producteur américain hors-normes : « Robert Evans est un personnage à la Zelig de la seconde moitié du XXe siècle. Il a connu les plus belles femmes de ces cinquante dernières années, d'Ava Gardner et Lana Turner à Kathleen Turner, pour n'en nommer que quelques-unes. Ses meilleurs amis sont Jack Nicholson, Warren Beatty ou Henry Kissinger. Il a écrit des discours pour quatre Présidents. Il n'y a pas une personnalité de ces cinquante dernières années sur laquelle [il] n'ait pas une incroyable anecdote personnelle à raconter. On lui doit également quelques-uns des plus grands films de ces trente dernières années [...] Voici un homme qui va jusqu'aux dernières extrémités : vous faites l'amour avec trois filles, il le fait avec trente. Vous faites un gros film, il en fait une douzaine. »

Le titre du film

Le titre du livre et du film fait référence à la phrase prononcée lors du tournage du "Soleil se lève aussi" par le producteur Darryl F. Zanuck, qui a entendu ainsi préciser à l'équipe, très hostile à la présence de Robert Evans, que ce dernier jouerait bien le rôle du torero dans le film, en dépit de leurs protestations.

Avertissement

Il est fortement conseillé de regarder le générique de fin du film jusqu'au bout : Dustin Hoffman dévoile en effet ses dons d'imitateur lors d'une séquence désopilante, pendant que défile le générique. Ce document avait été filmé lors du tournage de "Marathon Man", produit par Robert Evans.