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Rap et cinéma américain

rap et cinéma américain
"8 Mile" de Curtis Hanson (2002)
rap et cinéma américain
Couverture du numéro de juillet 2020 du magazine So Film

"Quand le rap fait son cinéma... à propos du cinéma new jack"
Extrait de l'article de Régis Dubois (Le sens des images)

“Elvis was a hero to most / But he never meant shit to me you see / Straight up racist that sucker was / Simple and pain / Motherfuck him and John Wayne / Cause I’m black and I’m proud […] / Fight the power / Fight the power …”.
Qui a pu oublier cette fracassante ouverture – véritable morceau d’anthologie – de Do the Right Thing (Spike Lee, 1989) signée Public Enemy. Rarement une musique, un rythme, des paroles, avaient aussi bien épousé, et introduit, un film. Rien de surprenant cependant quand on connaît le cinéaste et sa passion pour la musique (rap), lui qui déclarait en 1989 : « la musique joue un rôle très important dans mon film : elle est aussi importante que le scénario, la mise en scène et la photographie ». Toute une nouvelle génération (les Singleton, Van Peebles, Hughes brothers…), celle du hip-hop, bercée depuis la plus tendre enfance au rythme de Rappers’ Delight, venait de trouver son mentor, et allait donner au rap ses lettres de noblesse sur grand écran, via ce qui allait devenir le cinéma “new jack”.

rap et cinéma américain
"New Jack City" de Mario Van Peebles (1991)

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