Menu Fermer

"Fortress"

The high-tech prison thirty stories below ground. Built to withstand anything... except an innocent man. Where the punishment is the ultimate crime.

Fortress - affiche

titre original "Fortress"
année de production 1992
réalisation Stuart Gordon
interprétation Christophe Lambert, Kurtwood Smith, Lincoln Kilpatrick
 
suite "Fortress 2 - Réincarcération", Geoff Murphy, 2000
FilmsFantastiques.com, L'Encyclopédie du Cinéma Fantastique
La chronique de Gilles Penso

La critique de Pierre

Il y a des plaisirs qui se partagent entre amis. Ainsi, lors d'un beau samedi soir de 1994, je me rappelle avoir traîné l'un des miens au cinéma après moult efforts (« pas une vraie sortie », soi-disant) pour aller voir le splendide "Mortal Kombat". Deux années avant, j'avais déjà traîné un autre ami voir un autre Lambert, peut-être un des meilleurs... peut-être le meilleur : "Fortress".

Réalisé par Stuart Gordon ("Re-animator"), "Fortress" est un plaisir qui se déguste. Dans ce film, notre bien-aimé Highlander joue Brennick, un mec qui vit dans une société futuriste où il est interdit d'avoir des enfants. Sauf que la femme de Brennick est enceinte (j'adore ce nom : Brennick). Brennick et sa meuf se font donc arrêter et où est-ce qu'on les colle ? Hein ? D'après vous ? Ben, dans la fortress, pardi !

Autant le dire, la fortress, c'est pas un endroit où il fait bon vivre. D'autant que le chef de l'endroit, c'est cet empaffé de Kurtwood Smith (Clarence Bodicker dans "RoboCop", entre autres). Ce mec est un gros salopiot, qui contrôle tout grâce à un super ordinateur méga-perfectionné, qui lui permet même de contrôler les rêves des prisonniers ! Heureusement, Brennick (quel nom !) va trouver du secours chez ses potes prisonniers aussi, parmi lesquels Lincoln Kilpatrick.

Mais il y a un problème, c'est que Brennick, on l'apprend au bout d'un moment, c'est en fait un dur de dur, un ancien militaire avec une quinzaine de purple hearts, sauf qu'il a un trauma : dans le temps, il a perdu les hommes de sa section ! Et depuis, il ne veut plus être responsable de la vie d'autres hommes... Cornélien... Brennick saura-t-il faire face ? (« Tu ne veux plus être responsable de la vie d'autres hommes, Brennick ? C'est parce que tu as perdu les hommes de ta section, c'est ça ? »)

Au final, rassurez-vous, Lambert va prendre les choses en main et mettre un peu d'ordre dans tout ça, parfois en nous offrant ce rire inimitable. Le tout avec quelques effets gores sympas - Stuart Gordon oblige (l'acteur de "Re-animator" joue même le sidekick-sympa-trop-fort-avec-les-ordinateurs). D'ailleurs, Brennick finit tout décoiffé.

Bon, on est dans la série B SF musclée sympa, avec très peu de moyens (la fortress, censée représenter 15 000 niveaux sous terre - ça évite de la montrer du dehors - se limite à quelques murs), mais Gordon s'en sort pas mal et rythme bien son truc pour éviter qu'on s'attache trop au côté cheap. Et Lambert est marrant. Une bonne connerie marquée années 90.

Affiche française de "Fortress"

Fortress - générique