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"Cyborg"

Le "Mad Max" du pauvre

Cyborg - affiche

titre original "Cyborg"
année de production 1989
réalisation Albert Pyun
production Golan-Globus
interprétation Jean-Claude Van Damme

La critique de Pierre

Un Van Damme première période à 7 euros, vous refuseriez ? Moi, carrément pas ! Boum boum, ni une ni deux, je le mets dans le lecteur DVD.

Et c'est effarant. Un narrateur qui raconte une espèce d'apocalypse qui a foutu le boxon partout sur la planète, devenue une étendue désertique post-nuke cheap, avec quelques villes méga-cheap dedans. Au milieu de tout ça, y a un méchant qui se balade avec une horde de sous-méchants, qui veulent retrouver le vaccin contre la peste (en fait, c'est la peste qui a foutu le boxon partout sur la planète). J'ai oublié de vous donner la motivation du méchant : il veut devenir le maîîîîître. Normal, quoi ! Sauf que le vaccin est détenu par un cyborg (d'où le titre), sans doute l'androïde le plus mal foutu de l'histoire du cinéma.

Et Van Damme dans tout ça ? Ben, en fait, sa femme a été tuée par le méchant (on le comprends lors de flash-back hyper subtils, où Van Damme arbore la coupe de cheveux la plus ridicule du monde - je ne déconne pas). Ses motivations sont assez difficiles à comprendre : il ne dit pas UN MOT de toutes les 20 premières minutes du film. Pas UN !

Au bout de 15 minutes, je me suis dit "Mais ce truc... c'est... c'est complètement nanar !!!" Effectivement, c'est répertorié sur Nanarland, ouf (j'ai vérifié). C'est peut-être même un peu trop nanar pour moi, parce que même votre serviteur n'a pas pu aller au-delà de la 30e minute (même les combats sont mal foutus). Faut dire que le générique aurait dû mettre en alerte : à la production, Golan/Globus, qui sont au film d'action ce qu'Elliott et Beverly Mantle* sont à la gynécologie - et à la réalisation, Albert Pyun, un dieu du nanar cheap.

Promis, je le finis d'ici la fin de la semaine.

* les frères jumeaux de "Faux-semblants"

FilmsFantastiques.com, L'Encyclopédie du Cinéma Fantastique
La chronique de Gilles Penso
Nanarland, le site des mauvais films sympathiques
La chronique de la rédaction