Menu Fermer

"Congo"

Congo - affiche

titre original "Congo"
année de production 1995
réalisation Frank Marshall
scénario d'après le roman éponyme de Michael Crichton
photographie Allen Daviau
musique Jerry Goldsmith
interprétation Laura Linney, Dylan Walsh, Joe Don Baker, Bruce Campbell

Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard

Solide et sympathique film d'aventures dans la tradition des "Tarzan" avec une note écologique condamnant le pillage des ressources naturelles.

La critique de Didier Koch pour Plans Américains

La courte filmographie de Frank Marshall (6 films en 24 ans) a été jusqu'alors essentiellement consacrée au film d’aventure, avec une prédilection pour le segment du film catastrophe. De son côté, Michael Crichton, réalisateur à ses heures, est l’auteur de la célèbre saga "Jurassic Park" portée à l’écran par Steven Spielberg. Il n’est donc pas étonnant que "Congo", le livre de Crichton sorti en 1980, ait donné l'idée à la Paramount et à Kathleen Kennedy, associée à beaucoup de projets de Spielberg et accessoirement femme de Frank Marshall, d’une adaptation supposée décrocher le jackpot.

Mais n’est pas Spielberg qui veut, et malgré un budget de 50 millions de dollars, "Congo" n’a pas été la pépite espérée. La critique n’a sans doute pas aimé le manque de rythme du scénario, un casting sans beaucoup de charisme et un humour un peu potache faisant trop souvent retomber la tension attendue des films du genre.

C’est un peu dommage, car les effets spéciaux sont très convaincants, notamment les gorilles que le scénario débarrasse clairement de leur aspect effrayant habituel, donnant une tonalité très écologique au film qui est certes très sympathique et parfois touchante, mais qui ne répond pas à l’attente du spectateur venu pour frissonner. Reste un humour bon enfant qui fait plaisir à voir, mais qui ne peut suffire à classer le film dans les réussites.

Congo - Cinefex
Couverture du numéro de juin 1995 du magazine Cinefex

Congo - générique

FilmsFantastiques.com, L'Encyclopédie du Cinéma Fantastique
La chronique de Gilles Penso