| titre original | "That's Life!" |
| année de production | 1986 |
| réalisation | Blake Edwards |
| scénario | Blake Edwards et Milton Wexler |
| photographie | Anthony B. Richmond |
| musique | Henry Mancini |
| interprétation | Jack Lemmon, Julie Andrews, Sally Kellerman, Robert Loggia, Jennifer Edwards, Chris Lemmon, Felicia Farr, Emma Walton Hamilton |
Critique extraite du Guide des films de Jean Tulard
Œuvre "familiale" que Blake Edwards a tournée dans sa villa, avec son épouse, sa fille née de son premier mariage, sa belle-fille, le fils et la femme de son ami Jack Lemmon, "That's Life" est une des œuvres les plus abouties de son auteur, dont le goût du paradoxe ne s'est jamais si bien exprimé. Dans aucun de ses précédents films, le rire et l'émotion, le joyeux et l'horrible, le cocasse et le tragique ne sont mêlés aussi intimement. Rigoureusement architecturé sur les rapports qu'entretiennent les personnages et les interactions qui en découlent, le scénario, peut-être le meilleur que le cinéaste ait jamais tourné, tire sa puissance de cette confrontation permanente à laquelle contribuent le jeu subtil de Julie Andrews et l'intelligence de la mise en scène.
Critique extraite de 50 ans de cinéma américain de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon
48 heures de la vie d'un couple, lui architecte déçu et hypocondriaque, elle chanteuse menacée d'un cancer. Une méditation - bien que souvent sur le mode burlesque - sur le vieillissement, la peur de la mort, le matérialisme, les idéaux et les vraies valeurs.
Blake Edwards, Jack Lemmon et Julie Andrews
"That's Life" constitue la dernière des collaborations entre le réalisateur et l'acteur, après "Le Jour du vin et des roses" (1962) et "La Grande Course autour du monde" (1965). Il s'agit également de la dernière des collaborations du metteur en scène avec l'actrice (qui était son épouse), après "Darling Lili", "Top secret", "Elle", "S.O.B.", "Victor/Victoria" et "L'Homme à femmes".