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"Leviathan"

Au fond des océans, les formes ne sont pas toutes humaines...

Leviathan - affiche

titre original "Leviathan"
année de production 1989
réalisation George P. Cosmatos
scénario David Webb Peoples
musique Jerry Goldsmith
interprétation Peter Weller, Richard Crenna, Meg Foster

Une grotesque pompe de "Alien" et "The Thing" ! (la critique de Pierre)

J'aime bien George P. Cosmatos, le réalisateur du "Pont de Cassandra", film sympa sur le virus de la peste qui se répand dans un train, puis de ces deux énormes morceaux que sont "Rambo II" et "Cobra". En 1989, il change de registre et quitte Stallone pour réaliser un film d'horreur aquatique : "Leviathan".

Le pitch : dans une station sous-marine, une équipe menée par Steven Beck (Peter "RoboCop" Weller, très moche), et composée de plein d'acteurs de seconds rôles connus, découvre l'épave d'un bateau russe. Dedans, ils vont être infectés sans le savoir par une affreuse créature, qu'ils vont ramener dans leur station. Les plus malchanceux commencent à subir d'affreuses mutations...

Ce scénario vous rappelle "The Thing" ? C'est normal, car tout, dans ce film, est pompé sur "The Thing", ou alors, résiduellement, sur "Alien". Le personnage du scientifique, ici joué par Richard Crenna, a exactement la même scène que celle où Blair, dans le film de Carpenter, comprend, lors d'une recherche sur son ordinateur, que la "chose" pourrait détruire la planète si elle était laissée à l'air libre. Enfin, entendons-nous bien : tout est pompé sur "The Thing", sauf la qualité de l'ensemble. Car "Leviathan" est quand même un joli nanar, mais suffisamment bien fait pour se laisser voir avec plaisir.

En fait, la première heure est même plutôt maîtrisée : longue montée de l'angoisse, présentation des personnages, exploration du décor de la station sous-marine faite comme il se doit de couloirs humides (énorme cliché du film de monstre). On admire les seconds rôles, même on remarque déjà l'incongruité de la présence d'une énorme bombasse parmi l'équipage. Bref, après cette première heure, ça part dans tous les sens : le "leviathan" est-il un monstre ou un virus ? On ne sait pas trop, on le voit pas bien de toutes façons. Ça se termine à la surface, les trois survivants pensent qu'ils sont sauvés et surgit hors de l'eau le leviathan (en fait, un monstre, donc), littéralement ridicule dès qu'il est filmé à la lumière du jour. On dirait l'alligator de sergio martino, c'est dire. La réponse du héros ? Il sort un bâton de dynamite et hurle au monstre : « ouvre la bouche, salope ! ». Le monstre avale le bâton de dynamite et explose. Fin. Riddick-ule !

Leviathan

FilmsFantastiques.com, L'Encyclopédie du Cinéma Fantastique
La chronique de Gilles Penso