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"Bande de sauvages"

« Well, Wild Hogs... ride hard or stay home. Oh, and guys... lose the watches. »

Bande de sauvages - affiche

titre original "Wild Hogs"
année de production 2007
réalisation Walt Becker
interprétation Tim Allen, John Travolta, Martin Lawrence, William H. Macy, Ray Liotta, Marisa Tomei, Peter Fonda

La critique de Didier Koch pour Plans Américains

"Bande de sauvages" est une comédie jubilatoire réalisée par Walt Becker, jeune réalisateur qui venait tout juste de se faire connaître avec "American Party" (2002), une comédie loufoque au succès inattendu.

Quatre quinquagénaires décident de partir pour une semaine à moto vers le Pacifique, avec dans l'idée de se rappeler leur jeunesse enfuie. Bien sûr, les avanies vont se multiplier, et nos jeunes papys vont devoir se confronter à une bande rappelant un peu celle, mémorable, des deux comédies que Clint Eastwood avait produites au tournant des eighties, "Doux, dur et dingue" (James Fargo, 1978) et "Ça va cogner" (Buddy Van Horn, 1980). On est ici dans le même esprit, ne manque juste que le chimpanzé remplacé par un William H. Macy, véritable monsieur catastrophe du quatuor.

Tout ceci n’est pas très sérieux et parfois décousu, mais le plaisir des acteurs est largement communicatif, notamment celui de John Travolta, qui semble s’amuser comme un petit fou avec son bandana sur le crâne. Au passage, on admirera la toujours accorte et talentueuse Marisa Tomei, et l'on appréciera le clin d’œil à "Easy Rider", matérialisé par l’apparition de Peter Fonda en père d’un Ray Liotta que l’on prend plaisir à retrouver en grande forme après un gros passage à vide.

Très plaisant, même si l’on ne va pas révolutionner le cinéma avec ces quatre-là.

Référence

Le clin d’œil à "Easy Rider" dans "Bande de sauvages", outre la présence de Peter Fonda au casting de ce road movie en motos, est plus particulièrement matérialisé par les propos de l'acteur, qui dit aux Wild Hogs de perdre leurs montres. Dans "Easy Rider", au début de son voyage avec Dennis Hopper jusqu'à La Nouvelle-Orléans, Peter Fonda enlève sa montre et la jette par terre.